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Le loup

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Le département de la Meuse, dans lequel le loup était absent depuis fort longtemps, a enregistré depuis fin 2013, un nombre préoccupant d’attaques de troupeaux ovins, concentrées plus précisément sur une zone Sud Meuse, puis une 2ème zone, Centre Meuse en début 2014. 

La présence du loup en Meuse représente une réelle menace pour l’élevage, notamment ovin. Les éleveurs, jusque-là peu concernés par des attaques de ce prédateur, se sentent vulnérables et les débuts de réponses apportées en urgence les laissent désemparés.

La vigilance est de mise.

Etude de vulnérabilité des troupeaux

Cette étude a pour but d’inventorier les moyens les plus appropriés de protection contre les attaques de loup en zone de plaine et, plus précisément, dans le contexte du département de la Meuse. 

Cette étude  a été demandée par la Préfecture de la Meuse. La Chambre d'Agriculture de la Meuse a été mandatée pour la réalisation de cette étude. Une enquête auprès de 15 exploitations, concernées par le périmètre d’action du loup, a été réalisée.

Etude des pertes économiques indirectes sur les troupeaux ovins

Depuis le 14 octobre 2013, des prédations avec la mention « loups non exclus » ont débuté en Meuse. 

Les premières attaques se sont situées dans le Sud Meuse, en limite du département des Vosges. Ce dernier subit ces attaques depuis le printemps 2011 et une meute a été recensée dans la montagne vosgienne en août 2013 avec confirmation de la présence de 2 louveteaux, durant l’hiver 2013-2014.

Pour le Département de la Meuse, les prédations se sont fortement accentuées dans le courant 2014, avec l’apparition d’une nouvelle zone, le 1er avril 2014 en Centre Meuse. Les attaques de 2014 ont eu lieu en pleine période de reproduction - mise en lutte, fin de gestation. Dans un premier temps, les éleveurs ont fait face, avec les moyens dont chacun disposait, pour sécuriser les troupeaux et repousser les attaques. 

Après les premières constatations des pertes directes concernant les animaux, l’inquiétude des éleveurs s’est portée sur les incidences de pertes dites indirectes, qui ne sont pas ou seulement partiellement prises en compte dans le cadre indemnitaire des dommages causés par le loup aux animaux domestiques. 

En effet, la circulaire du 27 juillet 2011 fixe le barème d’indemnisation des dommages et précise les conditions de mise en œuvre de cette indemnisation à la suite du constat par les agents de l’ONCFS des attaques du loup  

La présente étude, commanditée à la Chambre d’Agriculture de la Meuse par la Direction Départementale du Territoire, a pour but, au travers d’observations concrètes, d’analyser et d’estimer ces pertes indirectes, tant sur le plan technique qu’économique. 

Trois exploitations meusiennes ovines, concernées par les attaques de loup, situées dans les zonages Sud Meuse et Centre Meuse et définis par la présence du prédateur, ont été sélectionnées pour faire l’analyse de ces pertes, en fonction des caractéristiques techniques et économiques de chacune et du dénombrement d’attaques, puis pour établir l’évaluation estimative du coût des dites pertes. 

L’étude de chaque exploitation permettra d’aboutir à une évaluation calculée du manque à gagner, critère par critère, et à un bilan global rapporté à la brebis.

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Gilles FRENE

Zones de prédation du loup

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